La délicatesse est une qualité...que certains n'ont pas!

D'abord, j'ai cherché un titre adapté à ce billet, un titre qui représente vraiment ce que j'ai à vous raconter sans montrer tout de suite mon amertume (non, parce que sinon, c'est "Quand on est con, on est con!" que je l'aurais intitulé ce texte...)

Ensuite, je me suis demandé comment aborder le sujet en question sans trop mettre en évidence le mal que cette situation m'a fait (non, parce que sinon, je ne suis pas sûre que le politiquement correct aurait été respecté...et on est sur un blog convenable quand même!)

Et puis finalement, j'ai décidé de prendre les choses à contrepied en mettant dans ce post toute la légèreté que ce "grand moment" n'avait pas! Du coup, pas de grossièreté, pas d'insulte. Juste un peu d'humour pour dédramatiser le tout! (peut être un peu prétentieux de me croire drôle me direz-vous...) Bref, je tente, on verra bien!

Hier donc, au décours de cette merveilleuse journée du 15 août (oui, pourrie pour pourrie...), une petite phrase a été lancée qui m'a dans le même temps agacée et blessée. Enfin, surtout blessée...et la pleurnicheuse en chef que je suis fut bien heureuse à ce moment là de pouvoir se planquer derrière ses lunettes de soleil!

Assise au bord de la piscine beaux-parentesque, je surveillais Number 2 en compagnie de ma belle-sœur, maman de mon unique neveu d'un an plus jeune que Number 1 (c'est bon, tout le monde suit?). Mon aîné absent (si si, rappelez-vous, les punitions, tout ça...), nous appréciions le silence inhabituel car la combinaison des deux plus vieux est en général plutôt explosive (alors qu'ils sont plutôt sympas lorsqu'ils sont séparés.. allez comprendre!)

Mes beaux-parents et leur bienveillante subtilité s'approchèrent alors de nous et vinrent prendre place à nos côtés, brisant du même coup notre silencieuse réunion...Ayant gardé mon neveu en cette magnifique journée où ma belle-sœur travaillait, ils débutèrent alors le bilan de leurs communes activités, toutes plus intéressantes les unes que les autres (hum hum..) et firent le résumé du festin de midi ("Il s'est régalé de chips et fromage!!!"...euh, manquerait pas un peu de verdure là-dedans?? enfin je dis ça, je dis rien...).

Et cerise sur le gâteau, nous eûmes droit aux nombreuses éloges concernant le comportement du chérubin : "Il est adorable!", "C'était vraiment un plaisir!", "On ne l'a pas entendu de la journée!"...(j'abrège, permettez, c'est pas que je m'ennuie mais bon...)

Jalouse, oui, sûrement, car ces qualificatifs sont rarement ceux qu'ils attribuent à mon grand...mais je fais avec, question d'habitude!

Par contre, la suivante, ils ne me l'avaient encore jamais sortie!!

"Eh ben, ça nous a changé de ton Number 1, ça fait du bien!".

Bizarrement, ils ont eu l'air surpris de mon silence à la suite de cette si fine remarque...

J'ai choisi les larmes à l'expression de ma colère...J'ai surement eu tort, j'aurais probablement dû extérioriser mon indignation devant cette évidente différence de considération entre leurs petits fils...

Mais finalement, avec un peu de recul, je ne suis qu'à moitié surprise...

Le chéri, lui, ne l'a pas été du tout (je me demande bien pourquoi...!) et avec son flegme habituel, il a juste ajouté : "Ben au moins, le nôtre, il bouffe des légumes!"

Oui, vu comme ça...!

Au final, je vais essayer de ne retenir que l'agréable moment piscine, avant "le drâme"...!