Etats d'âme

Aujourd'hui, petit billet sur mes états d'âme (ça changera de mes enfants, tiens...) (quoique, je risque de vous en parler quand même, vu qu'ils sont, à l'heure actuelle, mes seuls véritables horizon...) (voyez, ça commence...quand je vous disais que l'un ne va pas sans l'autre...) (c'est bon, j'y vais, partez pas...et promis, ça sera moins long que la dernière fois!).

Mes états d'âme, disais-je donc...

Ça ne vous arrive jamais, à vous aussi, de vous sentir comme happées par le temps qui file trop vite puis comme projetées dans la spirale infernale des tâches ménagères et autres responsabilités diverses et variées qui incombent à toute bonne mère de famille dotée d'un mâle à l'activité professionnelle que nous dirons "prenante"? (pff, je reprends mon souffle et vous, vous êtes autorisées à relire plusieurs fois la question!).

Loin de moi l'idée de me plaindre encore, hein, soyons d'accord...Je constate, c'est tout...

Non, sans rire...

Vous savez, cette sensation de poser le pied au sol en se levant le matin puis de ne plus toucher terre jusqu'au coucher...

L'impression de tellement enchaîner les choses qu'on cherche parfois à se rappeler la dernière fois qu'on a pris 5 minutes pour...eh ben "rien" tiens, pour rien!

La sensation que notre esprit fonctionne "en accéléré" pour s'efforcer de tout prévoir et tout planifier mais qu'il finit par méchamment bugger quand la pensée et l'action se percutent (en général, ça donne une tâche qui passe à l'as ou une autre qu'on interrompt en se demandant ce qu'on s'apprêtait à faire...).

Vous voyez ce que je veux dire, hein? Suis quand même pas la seule à ressentir ça, si?

Non, parce que depuis le début de la semaine, c'est exactement comme ça que je vois les choses et un peu de compassion ne me ferait pas de mal, je vous jure..histoire de donner un peu de sens à mes interrogations et d'apaiser mes inquiétudes (quoique je ne m'inquiète que quand je prends le temps de me poser ce qui ne survient, au mieux, qu'aux alentours de 21h30, et exceptionnellement aujourd'hui, au boulot!).

Bon, je vous laisse méditer sur la question, je retourne bosser, mon quart d'heure de réflexion quotidienne étant largement écoulé...

Si vous croisez quelqu’un flottant au dessus du sol à toute vitesse, c'est probablement moi, un jour comme les autres!

(PS : on applaudit bien fort, les mots "Number 1" et "Number 2" ne sont pas apparus 1 seule fois dans ce billet...avant maintenant!!)

En retard, en retard...!!